Un stand-up triste sur la lutte des classes, dont les mots nous attrapent par le bout du cœur.

Jag, issue de la classe populaire rurale blanche, se confie à Laurène Marx. Elle évoque la maison de son enfance, ses oncles et tantes, les anniversaires à la salle des fêtes, les mariages, le cocon familial dysfonctionnel, la culture télévisuelle et l’alcoolisme. Coincée entre deux mondes, telle une errante, Jag nous entraîne dans les méandres d’un retour au bercail.

La rencontre entre la langue de Laurène Marx et le phrasé de Jag donne naissance à un spectacle franc et percutant, chargé d’expériences et d’anecdotes qui font passer, plus d’une fois, du rire aux larmes. Naviguant entre folie, précarité et violence, Jag nous livre un précieux témoignage de l’expérience de transfuge social. Mais au cœur de son histoire, il y a aussi son chien, Johnny, dont la complicité lui permet d’échapper au classisme structurant notre société et conditionnant l’amour entre les individu·e·s.