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Moment d’échange
samedi & dimanche 18.01.2025
& 30.03.2025
14:00

90 '

GRATUIT
SUR INSCRIPTION PRÉALABLE

EN FRANÇAIS

Infusion immortelle
Nina Lombardo / Jasmina Douieb / Florence Minder

Et si nous réapprenions à parler de la mort pour mieux célébrer la vie ?

Dans un cadre chaleureux, les Infusions immortelles offrent un espace d’échange pour aborder la mort, le deuil et la fin de vie autour d’une tisane.

Lors de ces événements, l’on partage sans jugement ses vécus, ressentis, rites et tout ce qui touche à la mort et au deuil, tout en savourant une boisson chaude. Ces moments ne sont ni des débats, ni des séances thérapeutiques, mais des discussions humaines qui libèrent une parole devenue taboue dans notre société.

À la rencontre de trois artistes inspirantes

Ces Infusions immortelles constituent également l’opportunité de rencontrer Nina Lombardo, à l’origine du concept, ainsi que Jasmina Douieb et Florence Minder, qui ont chacune exploré, à leur manière, les thématiques de la mort et du deuil dans leurs œuvres. Faire leur connaissance invite à des échanges bienveillants autour de ce sujet universel et, peut-être, à envisager la mort sous un regard nouveau.

Comment se déroule une Infusion immortelle ?

Après un moment d’accueil et de rencontre, chaque participant·e est invité·e, à tour de rôle, à prendre la parole ou à faire résonner un silence, et à ajouter des herbes à infusion dans un chaudron. À la fin, les herbes, histoires et souvenirs de chacun·e se seront entrelacés pour former une infusion immortelle collective. Il sera également proposé à celles et ceux qui le souhaitent de rédiger un mot ou une lettre à leur(s) défunt(s) sur du papier ensemencé. Ces écrits pourront être déposés dans la boîte aux lettres de la cabine post-mortem – une installation associée au spectacle Post Mortem – avant d’être enterrés et de fleurir dans la terre. 

En outre, le 18 janvier, les participant·e·s auront la possibilité d’apporter un plat ou une préparation en lien avec la ou les personne·s disparue·s. Cela peut être un mets qu’elle préparait, aimait manger ou aimait partager, par exemple.

Un moment pour toutes les générations

Les Infusions immortelles sont ouvertes à toutes et à tous, en particulier à celles et ceux qui se sentent concerné·e·s ou qui s’interrogent sur le deuil et la mort. Il est également possible de venir accompagné·e de ses enfants. Ces moments ne doivent pas être perçus comme lourds ou pesants ; bien au contraire, ils sont aussi l’occasion de rire !

samedi 18.01.2025 14:00
samedi 18.01.2025 | 14:00
dimanche 30.03.2025 14:00
dimanche 30.03.2025 | 14:00

La participation est gratuite, mais une inscription préalable est nécessaire via ce lien.

Vous pouvez choisir de prendre part à l’Infusion immortelle du 18 janvier, du 30 mars, ou aux deux. Ces rencontres sont indépendantes des spectacles Good Mourning et Post Mortem, auxquels vous êtes libres d’assister selon vos envies et disponibilités.

« Dans cette communauté provisoire, on peut tout ou ne rien dire ; (...) On n’est obligé à rien et c’est pour cela qu’on peut beaucoup se permettre y compris d’immenses éclats de rire comme dans les repas d’enterrements ou les fêtes mortuaires » — Bernard Crettaz

Les Infusions immortelles s’inspirent du concept des Cafés Mortels, créés en 2004 en Suisse par Bernard Crettaz, sociologue et anthropologue, qui souhaitait renouer avec la tradition ancestrale des repas de funérailles, où les vivants resserraient leurs liens tout en partageant ce qu’ils avaient sur le cœur.

L’objectif des Cafés Mortels est de pallier les lacunes d’une société qui a chassé la mort de ses représentations et de ses discours. Une société qui laisse souvent les endeuillé·e·s démuni·e·s et leur offre peu d’espaces pour parler de leurs défunt·e·s, une société qui isole chacun·e dans sa propre représentation intime de la mort.

Après avoir animé des cafés mortels, l'artiste d'art vivant et thanadoula belge, Nina Lombardo, a métamorphosé dès 2022 ce concept en le transformant en Infusion immortelle.  Elle offre généreusement de le perpétuer au Kinneksbond, Centre Culturel Mamer.