• Introduction à la pièce par Stéphane Gilbart le 2 février à 19:45 ainsi qu'en amont de la représentation scolaire. 
• Bord de scène à l'issue de la représentation.
• Organisation d’ateliers en milieu scolaire, en présence de représentantes de l’association Femmes en détresse, sur demande.

Trois comédiennes dissèquent et réinventent le mythe de Méduse pour le faire résonner avec des témoignages contemporains de femmes victimes d’agressions sexuelles.

Entraînée par Poséidon dans le temple d’Athéna, Méduse subit l’irréparable : elle paye le prix de sa beauté par un viol. Mise au ban, la jeune femme se verra transformée en Gorgone, condamnée à pétrifier ceux qui daignent poser leur regard sur elle, et finira décapitée par Persée – ce qui, ironie du sort, hissera ce dernier au rang de héros. Les foudres de la société se sera donc une fois de plus dirigée contre la victime et non pas contre son agresseur. 

Les innombrables versions du mythe de Méduse se différencient à bien des égards, mais elles ont un dénominateur commun : elles n’adoptent jamais le point de vue de la principale intéressée et ne s’attardent guère sur les violences que celle-ci a dû endurer avant sa mise à mort. Grâce à une mise en scène résolument visuelle et contemporaine, le collectif La Gang donne la parole à l’héroïne de la Grèce antique afin de lui permettre – après 3.000 ans de silence – de reprendre en main son destin. De son récit émergent, tel un fil rouge, les voix de Méduses contemporaines : des témoignages douloureux et poignants, à la fois anonymes et si tristement familiers.

Le spectacle traite, notamment, de violences sexuelles et peut heurter la sensibilité de certaines personnes.